Voilà avec quoi j'ai commencé !
Un peu en réponse à l'article que Jo a mis sur son blog (que vous trouverez sous le titre "lecture"), concernant l'évolution avec les ordinateurs, je voulais vous montrer avec quoi j'avais commencé l'informatique, en 1981.
Mais tout d'abord, un peu d'histoire ..
Quand j'ai commencé à travailler chez un Notaire en 1981, les actes authentiques (vente immobilière, contrat de mariage, testament etc.), s'écrivaient à la main, avec un porte-plume et un petit pot d'encre. Pas très pratique et pas évident, alors que je venais d'un autre bureau où pendant 18 mois tout ce qui s'écrivait se faisait à la machine à écrire. Donc je ne savais plus écrire à la main.
Voici donc avec quoi j'ai du me remettre à écrire, un porte-plume, sans aucune faute, rature ou erreur.
Il ne fallait pas trop peser sur le bec, car il se fichait en l'air et ne fonctionnait plus, ne pas mettre trop d'encre, sinon c'était la tache assurée, etc. et tout était à recommencer.
Je ne vous dis pas l'angoisse alors que j'essayais de ne pas me tromper. Et moi qui n'avait jamais écrit avec ce genre "d'instrument".
Alors, je peux vous assurer qu'à cette époque, on prenait le temps de travailler.
Entre-temps, on a quand même pu utiliser les porte-plumes à cartouches.
Et un beau jour de 1982, la loi sur le notariat a changé et sont apparues les fameuses "machines à traitement de texte".
Une machine à traitement de texte, qui venait remplacer l'écriture à la main pour la composition des actes authentiques.
J'ai adoré tout de suite ce genre d'appareil, avec lequel je me suis sentie tout de suite à l'aise.
Cela a donc été une grande révolution, car une fois le texte "tapé" sur l'écran, rien de plus facile que d'en imprimer plusieurs copies à remettre aux clients.
La voilà ma fameuse machine
L'écran du format d'une page A4 ne contenait qu'une page A4.
Mais pour un peu plus de détail je mets ici le lien grâce auquel j'ai retrouvé une photo de ces fameuses machines.
Mais finalement était-ce un bien cette évolution ? Je n'en suis pas si certaine. Tout était devenu si "simple", il n'y avait qu'à faire "clic" comme disaient les clients et les actes étaient faits.